Vous l’avez remarqué, je l’ai dit, je l’ai  écrit, vous m’avez demandé « comment ? » et voilà que je vais vous raconter ma recette pour se débarrasser de quelques kilos superflus. 

Bon, ce n’est pas un secret qu’on vit dans le pays où les filles sont les plus minces et les plus sveltes de toute l’Europe (je ne compte pas la Russie dans l’Europe pour le coup, pour faire plaisir aux français!). Et malgré cela, 90% des françaises se trouvent grosses quand même. Je ne suis pas une exception et même si je ne me trouvais jamais vraiment ronde, j’étais consciente que j’avais quelques kilos à perdre. Ces kilos que je n’ai pas vu venir, qui se sont installés petit à petit, histoire que je m’habitue à ma nouvelle image progressivement et que j’appelle des kilos de « belle vie » (en tout cas, pour ma part). Un petit flash-back dans le passé pour vous expliquer de quelle belle vie je parle.  

Je suis arrivée en France à 21 ans à 47 kilos (je mesure 1,54 pour celles qui ne m’ont jamais vu). Je pesais 53kg cet été avant d’entamer mon régime. En dix ans, je me suis installée en couple, j’ai commencé à bosser et à avoir ma vie bien rangée = restos, apéros, voyages = belle vie = 53 kilos au bout de 10 ans. Sans parler que j’ai eu mon petit Simon entre temps mais je ne tiens pas ma grossesse pour responsable de cette prise de poids, je le précise. Ce qui m’a surtout joué le mauvais jeu, c’est que dès que je commençais à gagner ma vie et donc à faire mes courses toute seule, je me permettais de prendre toutes les cochonneries que mes parents n’achetaient jamais (surtout par manque de moyens) et que je rêvais de manger. Eh oui, quand on est chez papa et maman, on se contente de manger ce qu’il y a à table et pour moi, c’était une sorte de « libération », je pouvais enfin combler ma gourmandise. 

Donc, depuis à peu près 2 ans, chaque dimanche, c’était comme un 01 janvier, je m’endormais avec de bonnes résolutions plein la tête : je vais faire attention, pas de desserts, pas de McDo, pas de restos, pas de diner et du sport, du sport, du sport ! Et bizarrement, la semaine passait et j’en revenais au même point tous les dimanches soirs !  

Qu’est-ce qui s’est passé cet été alors pour que je réussisse enfin d’aller au bout de mon défi ? 

Tout d’abord, mon homme a été très franc avec moi en me disant qu’il voulait me voir avec 2,3 kilos en moins. Non, ce n’est pas un salaud, si vous le pensez très fort, c’est moi qui lui ai posé la question et surtout, je le remercie car ses propos ont agi sur moi tout de suite. Après avoir digéré le choc et avoir versé quelques larmes (« mon mec ne m’aime plus », « mon mec me trouve moche » et blablablaL), je me suis mise à réfléchir à mon plan d’attaque aux kilos. C’était juste avant mes vacances que j’ai prévu passer en Russie, chez mes parents, toute seule avec Simon.  Je me suis dit que ce n’était pas le bon moment pour maigrir parce qu’en général, quand je suis dans ma famille (qui veut toujours me nourrir et me faire plaisir), je n’arrête pas de manger toutes ces choses que je n’ai pas l’occasion de manger en France. Je mange pour une année à venir, en fait, pour que le gout de tous ces petits plats qui ont marqués mon enfance reste bien au fond de ma bouche (je me fais peur, en me relisant, là !) ! Mais finalement, j’ai changé d’avis et j’ai bien décidé de relever mon défi là-bas.  

Quelle était ma méthode ? 

Voici la liste des restrictions à laquelle je me suis tenue rigoureusement pendant les 3 semaines : 

1.       Réduire les portions (je mangeais très peu à chaque repas, histoire    juste de « tuer » mon appétit) 

2.       Supprimer complètement le sucre (sauf les fruits) 

3.       Supprimer du pain au maximum 

4.       Supprimer complètement l’alcool (le plus dur pour moi, même si je ne me considère pas comme une alcoolique pour autant) 

Voilà, c’est tout ! Je ne faisais pas du tout de sport, même au contraire, je glandais souvent devant le PC et la télé.  

Ah oui, j’ai oublié le détail le plus important, je n’avais pas du tout le moral pendant cette période pour des raisons que je n’évoquerai pas ici et cela m’a beaucoup aidé dans ma volonté d’aller jusqu’au bout de mon objectif. Il faut dire que ce régime est quand même un peu diabolique (ma mère commençait à m’engueuler quand j’avais des étourdissements en me levant à chaque fois) mais jamais, je n’aurai pu le subir en allant bien, j’en suis sûre. Je sais qu’il y a des personnes qui, au contraire, se rabattent sur la nourriture quand rien ne va mais ce n’est pas mon cas.  

Le dernier conseil, si vous n’êtes pas une adepte de régime, que vous avez une vie débordante et que comme moi, cela fait plusieurs fois que vous le commencez sans vraiment aboutir au résultat satisfaisant, faites-le quand vous êtes en vacances, loin de chez vous, dans un autre cadre. Vouloir maigrir (et donc, souffrir) n’est pas possible quand on va au travail tous les jours, on stresse, on court, on s’occupe de sa maison, de sa famille, de ses enfants, et j’en passe. Si en plus, on ne peut pas manger comme on veut, ben, bonjour le « burning-out » !  

Et comme mot de la fin, sachez que depuis je remange comme avant le régime, c’est-à-dire « normalement », sans grignoter, équilibré et en faisant de petits écarts de temps en temps et je n’ai pas pris 1 seul gramme. Je pèse 48 kilos aujourd’hui ! 

Bises XXX 

P.S. Veuillez consulter votre médecin avant de suivre ma méthode !